Cv auteur et metteur en scène

En 2008, Aurélie Spooren présente sa première création Un jour,de nuit… au théâtre La Chapelle.

Cette première œuvre nous fait découvrir six solitudes marchant côte à côte sans savoir que tout près d’eux d’autres sont là nourrissant les mêmes rêves. Un espace où la réalité s’évapore, où le temps se suspend. Des personnages en quête d’amour, et d’eux-mêmes. Une pièce comme une succession de tableaux impressionnistes alliant la poésie du mouvement et la musicalité des mots d’Alessandro Baricco. Une création mettant en relief notre peur de prise de parole, notre volonté d’aimer et d’être aimé.

Un jour, de nuit …est le fruit d’une rencontre entre différents artistes multidisciplinaires cherchant une forme de théâtre lié aux sensations afin de parler des Hommes et du monde qui l’entoure.

Pour suivre les différentes étapes de travail d’Un jour, denuit….consultez le http://aureliespooren.unblog.fr/

 

Actuellement, elle prépare une seconde création Entre Autres.

La solitude est le pouls de sa recherche théâtrale. Le terrain d’entente, le moyen par lequel les personnages de « Entre Autres » sortiront de leur isolement et entreront en communication est au cœur de sa création.

Elle désire poursuivre sa quête d’un langage visuel faisant appel au monde des sens. De la même façon que Yung explore la symbolique de l’esprit humain, elle veut s’éloigner des codes du théâtre (le texte) et de celui de la danse (la chorégraphie) pour laisser le spectateur s’imprégner de tableaux vivants et en dégager leur propre logique intérieur.

Ce besoin de s’exprimer par le biais d’une forme de théâtre « sensoriel » ne saurait grandir qu’au travers de l’exploration de cette écriture « scénique » à la confluence du mouvement et de la dramaturgie classique.

En plus d’être au cœur de la création contemporaine, l’intégration des différents médias est le fondement de son travail. Rompre l’isolement des êtres passe aussi pour elle dans le décloisonnement des différentes disciplines. C’est pour cette raison qu’elle a donc fait appel à des artistes de tous horizons et de diverses origines.

Étant d’origine belge, depuis son arrivée au Québec, elle se questionne sur la notion de l’identité et ce qui la définit. Ayant découvert la grande richesse interculturelle à Montréal et la problématique de l’identité au Québec, elle a regroupé un collectif d’artistes de différentes nationalités (Maroc, Russie, Japon, Hongrie, Canada) souhaitant apporter leurs couleurs, leurs langages à sa réflexion sur l’état des relations humaines dans le monde actuel. Les réponses à son questionnement sur l’identité et le dialogue qu’elle a la volonté de faire naître entre différentes communautés ne saurait être qu’un pas en avant dans le développement de l’harmonie entre celles-ci.

Grâce au soutien du MAI, elle est son équipe ont pu mettre en place une première résidence de création en mars 2010.